Addictions et dépendances
- Aurélie Boslé
- 8 févr. 2024
- 4 min de lecture
La gestion du mental et des émotions en aide aux personnes souhaitant se libérer de leur dépendance (alcool, tabac, drogues, sucre, jeux, etc)
En cette nouvelle année, vous êtes probablement très nombreux à avoir pris de bonnes ou de meilleures résolutions que les années précédentes. Pour certains il s'agit de faire plus de sport, d'être plus souriant et moins râleur, mais pour d'autres il peut s'agir de résolutions plus compliquées à mettre en place et contre lesquelles ils se battent déjà depuis de nombreux mois voir années.
Vous l'avez peut-être compris, je veux parler aujourd'hui avec vous des addictions, et plus particulièrement de l'alcoolisme ou de la toxicomanie, maladies pour lesquelles les rechutes sont nombreuses. La question ici n'est pas de chercher un coupable à ces rechutes car il n'y en a pas un mais plusieurs.
Avant d'aller plus loin je souhaite introduire la notion de "Pyramide de Skinner". Il s'agit simplement d'une pyramide indiquant les différents niveaux d'usage de la substance toxique. Elle est principalement utilisée pour l'alcool qui est une substance licite, contrairement aux autres drogues illicites(canabis mis à part, suite à sa légalisation "partielle" dans certains pays européens et que l'on pourrait ainsi éventuellement placer aux côtés de l'alcool).
Cette pyramide nous indique donc un 1er niveau de consommation nulle dite "abstinence", un 2nd niveau appelé "usage modéré", dans lequel un grand nombre d'entre nous se positionne, puis trois niveaux supèrieurs qu'il vaudrait mieux éviter de rejoindre. Il s'agit des niveaux "d'usage à risque", "d'usage nocif" et "d'usage avec dépendance".
Les individus se trouvant dans la catégorie "usage à risque" sont souvent les jeunes lors de binge drinking par exemple, même si cette tendance se retrouve également dans les pratiques de personnes plus âgées. Les défis lancés sont alors à celui qui boit le plus et le plus vite, ou alors différents jeux dans lesquels l'alcool est roi. Il s'agit souvent de shots, de bières arrangées, de différents mélanges de différents types d'alcool auxquels sont ajoutés des boissons énergisantes. Un risque différé et cumulatif se présente selon la résistance à la quantité consommée et à sa répétition dans le temps. Mais également un risque immédiat selon la quantité consommée et la réaction de l'organisme face à cette sur-quantité d'alcool avalée. Les effets immédiats peuvent aller d'un accès de violence et d'agressivité, à des accidents de la circulation et à des comas éthyliques, entre autres. Sur le long terme des lésions cérébrales affectant les capacités cognitives apparaissent, altérant le processus de prise de décisions, l'attrait des récompenses et augmente drastiquement le risque de devenir alcoolo-dépendant quelques années plus tard, avec toutes les maladies cardio-vasculaires, psychiatriques, cancers, y relatives que l'on connait. Ainsi, les individus se trouvant dans cette catégorie, glissent vite vers l'"usage nocif". Il suffit de regarder les jeunes générations pour qui une fête réussie est souvent synonyme de beuverie, ou tout du moins est impossible sans alcool. Ils préparent même des seaux spécifiques pour vomir à disposition directe et rapide.
Nous ne sommes pas ici pour juger, mais plutôt pour sonner l'alerte et proposer un soutien hollistique avant de basculer dans cet état de dépendance, mais aussi lorsque c'est trop tard, d'accompagner dans le traitement des dépendances et des effets du sevrage en complément d'un suivi médical.
La Nature étant tellement bien faite, de nombreuses plantes revêtant de multiples vertues peuvent venir à notre secours dans ces situations, mais pas seulement. Le sevrage en soit, et certes compliqué à vivre pour la personne alcoolo-dépendante mais le plus dur est de ne pas replonger. Dans plus de 90% des cures de désintoxication, on ne vous donne pas toutes les clés pour faire face à une situation dangereuse. Je veux dire par là, une situation de la vie quotidienne personnelle engendrant frustration, déception, douleur, et dans laquelle votre premier réflexe serait de vous alcooliser, comme avant.
Le patient est certes suivi par un psychiatre/psychologue/psychothérapeute, mais ces derniers n'ont pas nécessairement tous les outils permettant d'expliquer au patient comment il peut gérer son mental et ses pulsions le poussant à retoucher à l'alcool. En effet, ces connaissances ne sont pas enseignées à l'université ni dans les formations spécifiques.
Ce sont des enseignements dérivés de pratiques spirituelles hermétiques et anciennes, qui permettent de prendre conscience de son corps, et surtout de l'influence de notre mental sur notre quotidien. Notre mental nous sert plus de 70 000 informations par jour en continu. Notre mental est rassuré par les habitudes et fera tout son possible pour vous scléroser dans des comportements et des situations qu'il connait. Dans notre cas, le réflexe, je dirai même l'instinct, de boire de l'alcool pour mieux gérer tel ou tel ressenti, telle ou telle émotion négative, amenant le patient à rechuter.
En apprenant à gérer notre mental, à le faire taire face à une situation à risque, vous vous donnerez une arme supplémentaire pour venir à bout de votre dépendance, quelle qu'elle soit (alcoolémie, toxicomanie, jeux, etc).
Gardez-bien une chose à l'esprit, si vous le souhaitez vraiment tout est possible, vous avez cette force en vous. Le plus dur est de se lever et de faire le premier pas.
Pour plus d'informations ou prendre un rendez-vous, n'hésitez pas à me contacter.

Commentaires